la flamme a laissé place aux cendres.

☆ alice shawk ☆
et moi je ne crois plus aux promesses éphémères

PRÉNOM: Alice. ♢ NOM: Shawk. ♢ ÂGE: 17 ans. ♢ DATE ET LIEU DE NAISS.: le 24 Mars, à Oak Grove. ♢ ORIGINES ET NATIONALITÉ: origines américaines et françaises, nationalité américaine. ♢ EMPLOI ET/OU ÉTUDES: lycéenne. ♢ STATUT CIVIL: célibataire. ♢ STATUT FINANCIER: relativement aisé. ♢ STATUT FAMILIAL: fille unique, sa mère est partie quand elle était petite et son père s'est récemment fiancé avec une nouvelle femme. Elle et sa fille se sont installés chez les Shawk. ♢ ORIENTATION SEXUELLE: trouble. ♢ GROUPE: a hot piece of A. ♢ AVATAR: adèle exarchopoulos. ♢ CRÉDITS: tumblr.

✯ our fingers are stuck in the socket
Votre personnage est-il ou a-t-il été touché par un ou plusieurs messages de A- ? Alice a longtemps ignoré l'existence même de A-, mais depuis quelques temps elle commence à recevoir des messages curieux, personnels et pas loin d'être menaçants. Cette personne qui lui écrit semble même parfois la connaître mieux qu'elle ne se connait elle-même, ce qui lui fait peur. L'inconnu lit en elle comme dans un livre ouvert et depuis quelques semaines, Alice vit dans la peur que ses secrets les plus intimes, les plus inavouables ne soient révélés.
Votre personnage a-t-il connu Veronica Desroses ou a-t-il été en contact avec un membre de sa famille ? Elle l'avait déjà croisé à quelques reprises, elles allaient au même lycée après tout, et elle a beaucoup entendu parler de sa mort, mais ça s'arrête là. Les deux familles ne se connaissent pas particulièrement et Alice et Veronica ne se sont jamais adressé la parole à part pour se demander si l'une avait une gomme ou un crayon à prêter en cours d'algèbre. Etonnamment, Alice se sent plus proche d'elle depuis qu'elle est morte, il faut dire que le drame a touché toute la ville et tout particulièrement le lycée, alors il se passe rarement une semaine sans qu'Alice n'entende le nom de "Veronica Desroses" dans les couloirs.
Nous avons tous des secrets, votre personnage y compris, un de ses secrets a donc forcement été dévoilé par A- mais quel est ce secret ? Elle avait triché lors d'un examen d'algebre - elle déteste ça - et A- l'a exposé. Elle a reçu deux semaines de colle et elle a également eu zéro à l'examen en question. Son père l'a privée de sortie pendant un mois, mais heureusement pour elle, A- ne s'est pas encore décidée à révéler ses plus gros secrets. Alice commence à se demander si elle n'attend pas le moment propice pour faire le plus de mal possible. Elle a énormément de mal à vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête, surtout qu'elle n'est pas persuadée de la véracité des soupçons de A-.

✯ till you showed up with perfect timing
Alice a un appetit d'ogre, en plus de ça elle mange de tout et n'importe quoi à n'importe quelle heure. Ça lui est déjà arrivé de se lever en pleine nuit pour aller dévorer un bocal de cornichon ou de manger des pâtes au petit-déjeuner ~ Elle est née en France et son prénom lui vient de sa grand-mère maternelle, elle aussi française et vivant dans le Sud de la France, près de Nice ~ Malgré ses origines, elle parle assez mal français, au grand désespoir de sa mère qui ne cesse de la pousser à travailler sa seconde langue ~ Quand elle était petite, elle a fait de la danse, et puis elle en a eu marre de devoir s'entraîner de manière régulière et sérieuse alors elle a arrêté. Après ça, elle s'est essayée au basket, au soccer et même au baseball : sans réussite ~ Alice a une assez belle voix, même si les seules personnes l'ayant un jour entendue chanter sont celles qui sont passées près de la salle de bains pendant qu'elle prenait sa douche ~ Elle a un caractère bien trempé et déteste qu'on lui dise ce qu'elle doit ou ne doit pas faire. Elle est capable de faire quelque chose juste pour le plaisir d'embêter quelqu'un ou simplement parce qu'elle n'en a pas le droit ~ Inutile de préciser qu'elle est têtue comme une mule, et elle préférerait mourir que d'admettre un jour qu'elle a pu avoir tort

✯ when your eyes got me drunk i was sober
« Pardon ?! » Lâcha Alice, probablement un peu plus fort que nécessaire, sous l’effet de la surprise. Son père semblait mal à l’aise, il en était de même pour la femme dont il tenait la main assise à côté de lui. L’adolescente à côté de sa mère dans le canapé, elle, n’avait pas l’air plus concernée que ça. « On va se marier, Helen et moi. » Répéta le père d’Alice, calmement et de manière assurée, comme s’il s’attendait déjà à ce que sa fille trouve à redire à leur projet matrimonial. Il la connaissait bien, très bien. Elle n’était pas du tout d’accord, il était hors de question qu’elle forme une famille avec « Helen » et Norah, la fille la plus insupportable de tout le lycée. Elle croisa ses bras sur sa poitrine, se rendant compte qu’elle boudait comme une enfant mais ne réussissant pas à s’en empêcher. Norah l’observait du coin de l’œil, un sourire amusé aux lèvres, ce qui avait tendance à agacer encore plus Alice. « Quand est-ce que tu vas arrêter d’essayer de ruiner ma vie ? » S’exclama Alice d’un ton agressif, avant de grogner, de se lever et de monter à l’étage. Elle eut tout juste le temps d’entendre Norah déclarer d’un ton serein « Elle finira par s’y faire. » avant de claquer la porte de sa chambre.

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L’annonce du mariage avait été accueillie de manière très mitigée par Alice, et son humeur n’était pas allée en s’arrangeant quand elle avait apprit un peu plus tard dans la soirée, qu’Helen et Norah n’allaient pas attendre le mariage pour venir habiter ici. Depuis, l’emménagement avait eu lieu, heureusement il y avait une chambre d’amis à l’étage, juste en face de celle d’Alice, qui avait été libérée pour Norah. « J’ai pas faim. » Comme depuis une semaine, la jeune adolescente refusait quasiment de manger. Bien sûr c’était juste pour énerver son père et en signe de rébellion contre l’emménagement d’Helen et de sa fille, elle allait se servir en gâteaux, chips et soda en tout genre dès que son paternel avait le dos tourné. « Tu manges quand même. » Répliqua-t-il sèchement, visiblement agacé par l’attitude désagréable et insolente de sa fille. Alice lui lança un regard noir. « Non. » Son père tapa brutalement sur la table, faisant sursauter toute l’assemblée, y compris lui. « Parfait, va dans ta chambre alors ! » Cria-t-il, perdant son sang-froid pour la première fois depuis des années. Alice, tremblant légèrement mais le cachant comme elle le pouvait, se leva et alla se réfugier dans sa chambre. Elle se laissa tomber sur son lit et commença à pleurer à chaudes larmes. Elle n’aimait pas que son père lui crie dessus, elle avait l’impression d’être de nouveau une gamine, et elle se rendait compte amèrement que ce n’était pas si loin que ça de la vérité. Cinq minutes plus tard elle entendit des bruits de pas dans le couloir, puis quelqu’un entrouvrit sa porte et déposa une assiette de cookies dans l’entrebâillement avant de s’en aller. Alice sauta de son lit et arriva dans le couloir juste à temps pour voir la chevelure de sa future belle-mère descendant les escaliers.

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« Ça va pas !? » Alice referma brutalement le clapet de son ordinateur portable, cachant ainsi le site sur lequel elle avait été entrain de faire des recherches. Ce n’était pas le genre de site qu’elle voulait que sa belle-sœur la voit visiter, elle l’aurait pris pour une perverse, la vérité c’est qu’elle était simplement curieuse. « Je te dérange peut-être ? » Glissa Norah d’un ton volontairement coquin, ce qui donna l’impression à Alice que ce qu’elle avait été entrain de faire était écrit sur son visage. C’était ridicule, elle était juste allée lire des témoignages d’adolescentes racontant leurs premières fois. Elle voulait juste savoir à quoi s’attendre, pour arriver préparée. Enfin, si quelqu’un acceptait un jour de poser les mains sur elle, ce dont elle commençait sérieusement à douter. « Tu pourrais frapper, c’est tout. » Répliqua-t-elle, rougissant malgré elle et écartant le portable de ses genoux comme si elle en avait honte. Norah leva les yeux au ciel, clairement amusé. « Ça va, relax, y a pas de mal à se faire plaisir. » Est-ce qu’elle avait dit ce qu’Alice venait de l’entendre dire ? La jeune femme bloqua littéralement en entendant ça et regarda bêtement Norah aller se promener dans sa chambre et aller jeter un œil à sa bibliothèque comme si elle était chez elle. Finalement, Alice sortit de sa transe et réussit à s’empêcher de penser à ce que ça voulait dire sur Norah. Elle ne voulait pas imaginer sa belle-sœur… Dans ce genre de situation, ça la mettait mal à l’aise. « Je peux t’aider ? » Lâcha-t-elle d’un ton rempli de sarcasme, ton que Norah prit un malin plaisir à ignorer. Elle répondit d’un ton parfaitement naturel : « Ça dépend, je cherche un roman. » Alice laissa échapper un petit rire bref, presque étonnée que Norah sache lire. « Ça m’étonnerait qu’on ait les mêmes goûts littéraires. » Ajouta-t-elle d’un ton légèrement condescendant, ce qui fit à nouveau sourire Norah. « C’est surtout qu’apparemment j’ai déjà lu toute ta bibliothèque. » Alice fronça les sourcils, vérifiant bêtement tous les livres qu’elle avait un à un, fronçant à chaque fois un peu plus les sourcils alors qu’elle s’apercevait que Norah n’avait pas si mauvais goût que ça. Vexée, elle fit demi-tour et alla chercher dans sa table de chevet. Elle en sortit le dernier roman qu’elle venait juste de finir, un road trip d’une famille dysfonctionnelle qui parcourait les Etats-Unis d’une côte à l’autre. C’était le dernier roman de son auteur préféré. Elle le tendit à Norah. « Essaye celui-là alors. » Sa proposition sonnait comme un défi, même à ses oreilles. Sa belle-sœur accepta le livre et survola la quatrième de couverture en souriant, agréablement surprise. « Merci, je te le rends vite. » La rassura-t-elle avant de sortir, le livre à la main. Alice la suivit dans le couloir. « Et en bon état ! »

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Alice lança son sac sur son lit avant de s’affaler à son tour dessus. Elle avait envie de mourir, comme bien souvent lorsqu’elle rentrait des cours. Les profs étaient chiants, ses amis lui prenaient la tête et elle ne supportait plus son père. Les seuls moments de répit qu’elle avait, elle les passait dans sa chambre, enfermée, ou bien dans un bon bain chaud à écouter de la musique ou lire un bon bouquin. Et c’est exactement ce qu’elle avait prévu de faire. Elle prit son édition complètement déchirée de « Jane Eyre », attrapa son iPod et traversa le couloir pour se rendre dans la salle de bains. Elle ne fit pas attention au bruit à l’intérieur de la pièce et ouvrit directement la porte. Elle regretta aussitôt son manque d’attention. Norah était nue devant elle, dans la cabine de douche. Alice resta plantée là, ne prenant même pas la peine de détourner les yeux pour les poser sur la baignoire qu’elle avait tant convoitée il y a encore quelques instants. Elle était trop hypnotisée par ce qu’elle avait sous les yeux. Sa belle-sœur lui tournait le dos, laissant nonchalamment l’eau rouler sur sa peau et tomber sous ses pieds. Ironiquement, le spectacle avait tendance à rendre la gorge d’Alice particulièrement sèche, mais elle n’arrivait pas à détourner les yeux. Elle observa Norah tandis que celle-ci glissait le savon le long de son corps, de manière presque trop sensuelle pour que ce soit naturel. Mais pas une seule fois Alice ne se demanda si sa belle-sœur avait conscience de sa présence, elle n’avait même pas la présence d’esprit de le faire. Elle détailla son corps des pieds jusqu’à la tête, sans la moindre honte, sans se rendre compte qu’elle n’en avait pas le droit. Elle était parfaite, sa taille était fine, ses jambes musclées et longues, même la façon dont ses cheveux mouillés retombaient le long de sa colonne vertébrale était envoûtante. Elle se surprit ensuite à admirer les fesses de sa belle-sœur et à essayer de deviner la forme de ses seins, se demandant s’ils étaient eux aussi parfaits. Mais quand finalement Norah commença à faire demi-tour, Alice sursauta, sortant de sa rêverie. Elle rougit violemment et recula brutalement, sortant de la pièce sans prendre la peine de s’expliquer ou de s’excuser, comme une voleuse.

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Norah l’énervait. Elle la regardait papillonner d’homme en femme, de femme en homme, comme si c’était normal, comme si c’était la chose la plus naturelle au monde à son âge de draguer tout et tout le monde. Le pire, c’est qu’elle avait toujours été comme ça, et que sa popularité n’en avait jamais souffert. Elle sortait avec les plus beaux garçons, les plus belles filles, elle les faisait tourner en bourrique et les larguait quand elle en avait assez. Et pour ça, tout le monde l’admirait, ou la jalousait. Avant tout ça, Alice avait fait partie de la première catégorie, mais elle avait changé de groupe. Elle ne supportait plus la façon dont elle faisait les yeux doux au premier qui passait, dont elle s’affichait aussi publiquement avec toutes ses conquêtes, surtout les femmes. Elle avait l’air de se foutre royalement de ce qu’on pensait d’elle et Alice l’enviait. Elle l’enviait et lui en voulait d’être aussi volage, sans savoir pourquoi. Elle n’en avait jamais rien eu à foutre, elle ne la connaissait même pas, mais aujourd’hui ça la dérangeait. Elle se demandait combien de personne avait eu le droit de la voir nue comme elle l’autre jour. C’était stupide, ça n’avait été qu’un simple accident, mais ça avait changé quelque chose. Elle ne la voyait plus de la même façon. Norah embrassa son petit-ami du moment, un abruti de première qui ne tiendrait pas plus d’une semaine, et lança un petit clin d’œil à Alice. La jeune femme, surprise, détourna aussitôt les yeux et fit semblant d’être plongée dans son bouquin. De là où elle était elle pouvait entendre leur conversation. L’idiot de première voulait passer la nuit chez elle ce soir, il lui glissait des mots doux à l’oreille qu’Alice ne pouvait décemment pas entendre mais qu’elle imaginait aisément, ce qui était presque pire. Elle resserra sa prise sur son livre sans s’en rendre compte. Quand elle releva les yeux, elle remarqua aussitôt la façon dont la main de l’adolescent était venue se poser sur les fesses de Norah et Alice se leva brusquement. Elle n’était pas obligée d’assister à ça, elle allait trouver un endroit plus calme pour lire, c’était impossible de se concentrer avec des idiots pareils devant elle. Elle traversa le couloir, bousculant légèrement le petit-ami de Norah au passage sans prendre la peine de s’excuser.

PRÉNOM: marine. ♢ PSEUDO: spf. ♢ ÂGE: 22 ans. ♢ AVIS SUR LE FORUM: magnifique la flamme a laissé place aux cendres. Herz